Je marche entre une longue haie à ma gauche, et, sur ma droite, un grillage qui me sépare de la voie ferrée.
Au-delà des rails : d’autres bosquets, des champs, des forêts, à l'infini semble-t-il. Mais je ne peux pas y aller.
Sur ce chemin comme partout ailleurs, je suis bloqué, prisonnier de chemins balisés ; de simples couloirs dont je ne peux sortir et qui réduisent l'essentiel du paysage, l'essentiel du monde, à un simple décor.
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